Un réseau camerounais
La Cameroon Project Management Association
(CaPMA), est une institution Camerounaise cré ee en
2018. Regroupant en son sein un réseau d’entrepreneurs, chefs d’entreprises, étudiants, et entreprises.
Ce réseau mis en place contribue au développement de
plusieurs secteurs d’activités au Cameroun, permettant
ainsi le transfert progressif des technologies et compétences en management des projets.
CaPMA et le contexte de développement du Cameroun
Abritant plus de 25 millions d’habitants en 2018, le Cameroun est un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Bordant l’océan Atlantique, il partage ses frontières avec la République centrafricaine (RCA), le Gabon, la Guinée équatoriale, le Nigéria et le Tchad. Les régions limitrophes avec le Nigéria (Nord-Ouest et Sud-Ouest) sont anglophones, alors que le reste du pays est francophone. Le Cameroun est doté d’une grande réserve en ressources naturelles (pétrole et gaz, minerais et bois précieux) et agricoles (café, coton, cacao, maïs et manioc).
Principal pôle économique de la sous-région CEMAC, le pays du char des dieux a subi de plein fouet une chute drastique des prix des produits pétroliers. Comme ses partenaires de la CEMAC, le Cameroun a mis en place le plan d’ajustement structurel pour riposter et faire face au brutal mutation des termes de l’échange, rétablir sa stabilité macroéconomique et restaurer la confiance dans la monnaie commune et son développement en général.
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Actions de la CaPMA pour le Cameroun
Une absence de codification et de valorisation de la fonction de Chef de projet ou Directeur de projet et Directeur de programme
Une conception peu rigoureuse du contenu des projets et une organisation inappropriée aux exigences des projets
Une planification peu crédible et non réaliste des projets avec en l’occurrence des échéanciers complaisants et des budgets
souvent sous-évalués
Des procédures inadaptées de
décaissement des financements du fait de la non-prise en compte adéquate des exigences de non-objection des banquiers
Une recherche, mobilisation et un arrangement des financements des projets
basés sur des procédures peu efficaces et se traduisant par des délais extrêmement longs et des résultants aléatoire
Une exécution technique pas toujours satisfaisante en termes d’exécution physique
et de valeur acquise
Un nombre élevé de projets partiellement exécutés ou abandonnés du fait d’une
surveillance et d’une maîtrise inappropriée ne permettant pas de prendre des mesures correctrices en temps opportun
Des processus et procédures inappropriés d’approvisionnements liés aux activités
des projets le plus souvent sans couverture
pertinente des risques